« Réinventez demain avec l’IA »

Accusée d'avoir possiblement utilisé l'intelligence artificielle pour tricher, une élève de terminale obtient finalement son diplôme du bac.

Jeudi 24 Juillet 2025

À un moment où l'intelligence artificielle transforme profondément les manières d'enseigner et d'évaluer, le récit de Nina V., jeune femme de 18 ans, fait émerger des questions importantes quant aux méthodes de vérification lors des examens nationaux.

Le 16 juin passé, Nina se présente à l'épreuve de philosophie. Atteinte d'un trouble déficitaire de l'attention, elle emploie un ordinateur déconnecté d'Internet, un aménagement prévu par les services de l’Éducation nationale. Le 3 juillet suivant, à la veille de la publication des résultats du baccalauréat, elle reçoit par courrier électronique un document officiel de suspicion de tricherie, rédigé le même jour par le professeur correcteur. Lundi dernier, quelques heures après la parution d'un article dans le journal Le Parisien, l'administration rectorale lui transmet une convocation devant la commission académique de discipline, programmée pour le 22 août.

Accusée d\'avoir possiblement utilisé l\'intelligence artificielle pour tricher, une élève de terminale obtient finalement son diplôme du bac.

Cependant, un changement de situation imprévu se produit par la suite : un nouveau message électronique l'informe que les accusations sont abandonnées, après consultation de son dossier scolaire et de ses notes. Le rectorat mentionne une "erreur de saisie ayant conduit à l'envoi d'une convocation". Nina est officiellement reconnue comme ayant réussi son baccalauréat avec la mention "assez bien" et peut enfin donner suite à ses choix d'orientation sur Parcoursup.

Sa mère, Emmanuelle V., qui s'est investie sans relâche pour défendre l'innocence de sa fille, exprime son soulagement mais reste préoccupée par les anomalies du système. Elle déclare au Parisien :

"C'était une succession d'émotions fortes et contradictoires. Mais je suis lucide, et j'ai la conviction que la pression exercée par les médias et le fait d'avoir témoigné ouvertement ont contribué à faire avancer le dossier de Nina".

Cette affaire met en lumière la difficulté des institutions à repérer les utilisations frauduleuses de l'IA sans porter atteinte aux droits des élèves. Nina aurait tout aussi bien pu être sanctionnée par un avertissement ou par l'interdiction de s'inscrire dans un établissement public proposant des formations supérieures pendant cinq ans...

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